La scintigraphie myocardique a pour objectif d’évaluer, à l’aide d’un produit radioactif (technétium), la perfusion du cœur et donc le bon fonctionnement des artères du cœur appelées coronaires. Il s’agit de vérifier si le sang et l’oxygène sont bien amenés au cœur en quantité suffisante et donc de détecter si une ou plusieurs artères coronaires sont possiblement rétrécies ou obstruées.
Il s’agit d’un examen performant pour le dépistage, le diagnostic et le pronostic de la maladie coronaire. Il permet d’évaluer et de surveiller les patients ayant subi une dilatation coronaire ou un pontage aorto-coronaire. Cet examen renseigne aussi sur le fonctionnement du muscle cardiaque et sur la viabilité myocardique par exemple après un infarctus du myocarde.
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Pour réaliser la scintigraphie myocardique il faut une injection intraveineuse en quelques secondes d’un radiotraceur qui n’a aucun effet secondaire. Il y a donc mise en place préalable d’un cathéter au niveau de l‘avant-bras afin de pouvoir injecter le radiotraceur au cours de l’effort. C’est la seule partie possiblement douloureuse de l’examen.
Si l’effort physique est impossible ou insuffisant on pourra injecter un produit agissant sur les coronaires (Dipyridamole, Dobutamine ou Régadénoson) susceptible d’entrainer un désagrément transitoire de courte durée (maux de tête, palpitations, chute de tension). Des contre-indications à ces produits seront recherchées systématiquement avant le début de l’examen.
Après l’injection du radiotraceur le patient passe sous une gammacaméra qui balaie et tourne autour de son corps, plus ou moins près. Elle détecte les scintillations produites par les rayons émis par le marqueur radioactif, en temps réel. Des images sont collectées ensuite pour analyse. Les résultats sont généralement communiqués ultérieurement au médecin prescripteur.
La scintigraphie myocardique est contre-indiquée chez la femme enceinte ou en cours d’allaitement. Elle n’est pas contre-indiquée en cas d’allergie à l’iode.